À l’approche de l’élection présidentielle, le Conseil supérieur de la magistrature est l’une des cibles privilégiées des opposants au chef de l’État, qui dépeignent cette institution comme le symbole d’une justice aux ordres et d’un système incapable de garantir une élection libre et équitable selon une source de nos confrères Jeune Afrique…
Cela paraît un autre temps : le 10 août 2020, Paul Biya présidait une réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), au palais d’Etoudi. Le chef de l’État camerounais validait ainsi l’entrée en fonction de nouveaux membres, nommés par décret le 15 juin précédent. Il décrivait alors son idéal : « une justice crédible, qui dispose d’un personnel compétent et apprécié de nos concitoyens ».
