Ce démarrage fait suite à la signature d’une convention pour l’installation de Starlink en mars dernier, après neuf mois de négociations entre le gouvernement tchadien et SpaceX, le développeur de cette technologie. Les tarifs proposés pour les utilisateurs incluent plusieurs options : 50 Go pour 12 000 FCFA par mois, 250 Go pour 18 000 FCFA par mois, et un abonnement illimité à 32 000 FCFA par mois.
Le ministre a affirmé que Starlink ne vise pas à concurrencer les opérateurs nationaux, mais plutôt à compléter leurs services afin de renforcer la connectivité à l’échelle nationale, y compris dans les régions les plus isolées. Dr Boukar Michel a également jugé ces tarifs comme accessibles et équitables et a annoncé la disponibilité d’offres supplémentaires pour les professionnels et les structures prioritaires, avec des débits allant jusqu’à 210 mégabits.
« L’un des piliers de notre politique est de garantir à chaque Tchadien un accès à Internet haut débit à coût accessible. Ce rêve devient aujourd’hui une réalité grâce à l’arrivée de Starlink, un acteur mondial de la connectivité satellitaire », a-t-il déclaré.
Il a également tenu à rassurer les utilisateurs sur la continuité du service, démentant les rumeurs d’interruption. En ce qui concerne la sécurité des équipements, il a insisté sur le fait que les forces de défense et de sécurité ne doivent pas saisir les kits Starlink ni aux frontières ni dans les aéroports.
De son côté, la directrice générale adjointe de l’ARCEP, Mme Isra Ibrahim Mahamat, a annoncé, dans un communiqué, la levée des mesures concernant la détention illégale des terminaux Starlink au Tchad. Elle a précisé que la commercialisation des services Starlink est réservée uniquement à Starlink et aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) locaux agréés par l’ARCEP, avertissant que toute opération en dehors de ce cadre serait sanctionnée selon la réglementation en vigueur.
