Le calme habituel du Centre de santé Gueldanga de la Vie Sainte a laissé place à une déclaration choc : Mokembaye Josel, son fondateur, affirme avoir découvert un traitement curatif contre le VIH/Sida, basé sur la médecine traditionnelle.

À l’occasion du 22e anniversaire du centre, Josel a tenu une conférence de presse dans laquelle il a dénoncé l’inaction des autorités médicales et plaidé pour une reconnaissance de ses pratiques, qu’il juge efficaces malgré l’absence de validation scientifique formelle.

Le tradipraticien, sûr de son produit, a interpellé directement le Président Mahamat Idriss Déby Itno : il demande deux jours pour soigner gratuitement des patients à l’hôpital central de N’Djamena. Il promet de démontrer les effets de son traitement et se soumet volontiers à l’évaluation publique. « Si aucun soulagement n’est observé, vous pourrez faire de moi ce que vous voulez », a-t-il affirmé avec force.

Le discours de Josel remet en question les frontières entre médecine scientifique et savoir ancestral. Il estime que l’efficacité d’un traitement ne repose pas sur un diplôme, mais sur les résultats. Selon lui, des patients ont été guéris, mais aucun essai clinique ni publication médicale ne vient appuyer ces affirmations.

Entre scepticisme institutionnel et espoir populaire

Dans un pays où l’accès aux soins reste limité, les propos de Josel trouvent un écho chez ceux qui cherchent des alternatives. Pourtant, la communauté médicale appelle à la prudence, face à des promesses qui pourraient nuire à la santé publique si elles s’avéraient infondées.

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