Soupçonné par Félix Tshisekedi d’être l’un des parrains de l’Alliance Fleuve Congo, dont le M23 fait partie, l’ex-président a rompu le silence auquel il s’était largement astreint ces six dernières années. L’objectif : se poser comme alternative à celui qui lui a succédé.
Joseph Kabila a depuis longtemps compris les vertus du silence. Vient-il aussi d’en réaliser les limites ? Après son départ du pouvoir, en janvier 2019, le « raïs » avait fait le choix de la discrétion. Cette stratégie lui a permis d’entretenir une forme de psychose au sein du pouvoir. Elle a aussi eu ses inconvénients, laissant à ses alliés la lourde tâche de justifier son mutisme.
