La visite n’a finalement pas eu lieu. Les ministres italien et maltais de l’intérieur, Matteo Piantedosi et Byron Camilleri, le ministre grec de la migration et de l’asile, Thanos Plevris, ainsi que le commissaire européen aux affaires intérieures et à la migration, Magnus Brunner, n’ont vu de Banghazi que le tarmac de l’aéroport. A peine y avaient-ils posé le pied, mardi 8 juillet dans l’après-midi, que le gouvernement, dit « de stabilité nationale », siégeant dans la cité de l’est libyen, leur a refusé l’accès.

Leurs avions respectifs n’étaient pas encore repartis que le premier ministre, Oussama Hammad, publiait un communiqué sur les réseaux sociaux pour dénoncer une « violation flagrante des normes diplomatiques et des conventions internationales ». Il intimait aux quatre responsables européens et leurs équipes, considérés comme « persona non grata », de « la nécessité de quitter immédiatement le territoire libyen ».

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