Dans la nuit de lundi à mardi, les factions fidèles à Abdel Hamid Dbeibah ont pris le contrôle de nombreux lieux tenus auparavant par l’Appareil de soutien à la stabilité selon une source sécuritaire, un puissant groupe armé dont le chef, Abdel Ghani Al-Kikli, a été tué
Tripoli n’en a pas fini avec la guerre des milices. Du lundi 12 mai au soir jusqu’au petit matin le lendemain, la capitale libyenne a été secouée par de violents combats entre plusieurs groupes armés qui se partagent habituellement le contrôle de la ville. Les affrontements ont éclaté après l’annonce de la mort d’Abdel Ghani Al-Kikli, le chef de l’Appareil de soutien à la stabilité considéré comme la plus puissante milice de Tripoli. D’après les secouristes du Centre de médecine d’urgence et de soutien, cités par nos confrères de l’Agence France-Presse (AFP), « six corps ont été récupérés sur les lieux des affrontements autour d’Abou Salim », un quartier populaire.
